Qui ne s’est jamais senti apaisé mentalement après une séance de sport ?
La réponse n’est probablement personne.
En effet, la pratique sportive procure de nombreux bénéfices sur le cerveau et permet d’apaiser l’esprit des troubles anxieux et dépressifs. Nous avons souhaité nous questionner quant aux différents processus entraînant les bienfaits de l’activité physique sur la santé mentale, qu’ils agissent sur les hormones, sur le système nerveux, sur nos organes ou sur le système cognitif.
Les différentes secrétions hormonales grâce au sport
Chez les personnes sujettes au stress, on retrouve généralement un déséquilibre hormonal favorisant une libération du cortisol : l’hormone du stress, et un déficit en sérotonine, adrénaline, noradrénaline et dopamine, les hormones associées au bien-être.
Pour être plus précis, l’endorphine est une hormone à la structure similaire à celle de la morphine. Elle est libérée par le cerveau après environ 30min d’effort à rythme moyen. Son taux est donc nettement supérieur à la normale après entraînement sportif. La dopamine, quant à elle, est qualifiée d’hormone du plaisir puisqu’elle permet de se sentir productif, moins fatigué et satisfait de soi. Par ailleurs, davantage de tryptophane est libéré dans le cerveau. Il s’agit d’un acide aminé servant à la fabrication de la sérotonine, elle aussi associée au bien-être. Enfin, l’adrénaline et la noradrénaline sont, de leur côté, des hormones similaires à celles du stress. Elles placent le corps dans les meilleures conditions pour produire un effort et donc lui permettent de se mettre dans l’action.Ainsi, pratiquer une activité physique régulièrement permet d’augmenter la sécrétion naturelle de ces différentes hormones. De plus, le sport entraîne une diminution du cortisol ce qui permet une amélioration considérable de l’état psychologique.
Le fonctionnement du système nerveux
Au début d’une séance d’activité physique, le système nerveux sympathique intervient et fait sécréter une décharge d’adrénaline ce qui permet d’augmenter le métabolisme basal pour répondre à la demande du corps.
À la fin de l’activité, c’est le système nerveux parasympathique qui agit en ralentissant le métabolisme pour que le corps retrouve son calme.
Sevran-Schreiber, auteur de Guérir : le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse, affirme que : « les systèmes sympathique et parasympathique sont toujours en opposition, plus on stimule le parasympathique, plus il se renforce, comme un muscle qui se développe, et il bloque tout simplement les manifestations de l’anxiété ». De ce fait, une sensation de soulagement psychique est ressentie après l’effort physique.
Les effets du sport sur nos organes
L’activité physique a également des effets sur nos organes, notamment sur le cœur et les poumons. Elle diminue la fréquence cardiaque, permet une augmentation la capacité pulmonaire et d’améliore la capacité cardiorespiratoire.
On remarque souvent une augmentation de la fréquence cardiaque, supérieure à 90bpm, à cause du stress, lors de crises d’angoisse notamment. Le sport permettant de réguler la fréquence cardiaque est très efficace afin de diminuer ces effets négatifs.
De plus, la respiration est parfois un sujet à traiter pour les personnes sujettes à des troubles anxieux. Elle peut se bloquer ou ne plus être naturelle dès que les premiers symptômes du stress apparaissent. L’activité physique permet de travailler sur la respiration et d’apaiser le souffle afin qu’il soit plus régulier et ainsi, de réduire les symptômes de nombreux troubles anxieux.
L’augmentation des performance cognitives
Le sport améliore la vascularisation du cerveau, entraînant une croissance des neurones. Il permet donc d’accroître ses capacités intellectuelles.
Selon une enquête dévoilée dans la revue Neurology en 2019, des chercheurs ont constaté une amélioration des fonction exécutives chez les personnes sportives de tout âge. Elles montrent davantage d’efficacité en termes d’organisation et de raisonnement par exemple. Pour compléter l’étude, les participants ont passé des scanners révélant une épaisseur corticale plus importante indiquant ainsi, que l’exercice physique contribue à la bonne santé mentale.
En outre, d’après une autre étude parue l’année dernière dans la revue Nature Metabolism, l’irisine, hormone secrétée par les muscles pendant l’effort est responsable d’une stimulation cognitive. Elle peut donc être efficace pour éviter la démence des maladies qui découlent du vieillissement cérébral comme Alzheimer ou Parkinson puisqu’elle protège contre la neuroinflammation.
Une meilleure estime de soi
La pratique sportive permet d’accroître son estime de soi par le sentiment de se ressourcer, de s’accorder du temps pour faire du sport, de prendre du temps pour soi. Mais la satisfaction peut aussi venir du sentiment de progression, d’atteindre ses objectifs. Cette seconde motivation tend vers le culte de la performance que nous avons longuement évoqué dans notre article Le sport, le haut niveau et les risques sur la santé mentale. Mais de manière modérée, elle entraîne une augmentation de la confiance en soi et du sentiment d’accomplissement, qui tous deux sont essentiels au bien-être.Chez Elemat, on fait du sport parce que ça nous fait du bien, ça nous permet d’entretenir notre corps et surtout notre tête. Que ce soit le plaisir du sport ou de prendre soin de son corps, les deux sont intimement liés. Elemat perpétue les bienfaits de l’exercice dans une routine bien-être grâce à notre efficacité et à notre sensorialité. Prenez soin de votre corps pour l’emmener plus loin !